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Plan loup 2018-2023 de Nicolas Hulot

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nicolas hulot,plan loup 2018-2023,loup en franceLes 4 points à retenir

du plan loup 2018-2023

de Nicolas Hulot

 

par Anne-Sophie Tassart (Sciences et Avenir)

le 09.01.2018 à 13h18

 

En consultation publique pendant le mois de janvier 2018, le nouveau plan loup définit la politique adoptée par le gouvernement au sujet de l'espèce Canis lupus jusqu'en 2023.

 

nicolas hulot,plan loup 2018-2023,loup en france

 

Depuis le 8 janvier 2018 et jusqu'au 29, le nouveau plan d'action loup, le 4e sur le sujet, est en consultation publique. Il définit la politique que va adopter le gouvernement pendant 6 ans concernant l'espèce Canis lupus avec la possibilité d'une "évaluation à mi-parcours des mesures et leur ajustement, le cas échéant, pour la deuxième phase du plan", note le ministère de la Transition écologique et solidaire dans un communiqué. Les actions à mener ont été divisées en 7 axes regroupant chacun plusieurs mesures. En voici quelques unes :

 

1) Former les éleveurs à conduire des chiens de protection

 

Selon ce nouveau plan qui entrera en vigueur au début du mois de février 2018 après l'avis du Conseil national de la protection de la nature, un réseau "chiens de protection" devrait être mis en place. Celui-ci devrait permettre de confirmer l'efficacité de ces animaux dans la protection des troupeaux tout en évitant les problèmes qu'ils peuvent causer (conflits de voisinage, morsures). "La conduite des chiens de protection requiert donc une technicité pour laquelle les éleveurs doivent être accompagnés, conseillés et aidés", explique le texte. Des spécialistes nommés "référents" devraient donc jouer ce rôle de conseillers capables de "rassembler les savoirs, les organiser et les diffuser auprès de relais locaux". Ils seront donc chargés de former les éleveurs qui souhaitent acquérir un chien de protection. Le réseau sera formé d'un animateur, de 6 référents chargés d'élaborer la formation et son suivi et de plusieurs référents locaux intervenant auprès des professionnels.

 

2) Mieux comprendre le loup pour mieux protéger les troupeaux

 

Le gouvernement souhaite également mener des études afin "d'acquérir des connaissances sur l'éthologie du loup en situation de prédation". Le programme en question doit permettre de recueillir des données sur différents points comme par exemple : la répartition spatiale des meutes et les interactions entre elles, l'évaluation du succès reproducteur de l'espèce et la mesure de la dispersion des jeunes mais aussi l'analyse du régime alimentaire de ces animaux et donc la "balance entre la part de la faune domestique et la part et le type de faune sauvage consommée".

 

3) Des éleveurs indemnisés que s'ils ont pris des mesures pour protéger leur troupeau

 

Jusqu'à maintenant, les éleveurs dont les animaux étaient victimes du loup étaient indemnisés même s'ils n'avaient pris aucune mesure pour protéger leur troupeau. Le nouveau plan loup va réviser ce point : "De manière progressive et adaptée à la situation des élevages en fonction des territoires (ancienneté de la colonisation, intensité et fréquence des attaques), l'indemnisation reçue par les exploitants dont les troupeaux auront été attaqués sera désormais soumise à la mise en place préalable de mesures de protection", est-il noté dans le texte. Les éleveurs seront donc tenus, s'ils veulent recevoir une compensation en cas d'attaque, d'avoir placé au préalable une clôture ou encore d'utiliser un chien de protection. Pour le gouvernement, il s'agit de "rationaliser les dispositifs d'aide" : "Les indemnisations seront versées après vérification de la mise en œuvre de protection des troupeaux et en fonction de la dynamique de présence du loup. Le contrôle sera effectué en routine et non lors du constat des dommages".

 

4) Une campagne de tir calée sur l'année civile

 

Selon le plan loup 2018-2023, les prochaines campagnes de tir devraient être calées sur l'année civile c'est-à-dire du 1er janvier au 31 décembre alors que les précédentes débutaient le 1er juillet pour prendre fin le 30 juin de l'année suivante. Pour le gouvernement, ce dernier découpage pose problème car il débute en période estivale lorsque les troupeaux sont dans les alpages et que la pression de prédation est donc la plus forte. Ainsi, beaucoup de tirs surviennent dès le début de la campagne entraînant un relèvement du plafond de nombre de loups pouvant être abattus. "Les dispositions du plan national d'actions doivent permettre d'éviter que le plafond de loups pouvant être détruits soit atteint en cours d'année", prévoit le texte. Néanmoins, "le préfet coordonnateur aura la possibilité d'activer l'autorisation de tirs de défense additionnels" au-delà du plafond si les nouvelles dispositions ne suffisent pas. Ce dernier sera fixé à 10 % de l'effectif moyen annuel. Pour le moment, le plafond reste à 40 pour l'année 2018 et sera actualisé au printemps pour atteindre les 10 % de "prélèvements" et ainsi permettre le passage à une campagne basée sur l'année civile.

 


La décrue, piège à poissons

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La décrue, piège à poissons

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Les cours d'eau en crue de notre région ont rappelé dernièrement combien il est indispensable et important de conserver le lit majeur de ces rivières (quand il existe encore !) afin d'éviter les catastrophes liées aux inondations.

 

La plaine de l'Allan répond encore sur une partie de son cours à ces exigences. Les prairies naturelles de fauche régulièrement inondées à Brognard offraient ce dimanche matin 8 janvier 2018 un spectacle faunistique particulièrement bien animé.

 

L'eau se retire progressivement, mais les bas-fonds encore submergés piègent le poisson que de nombreuses Grandes Aigrettes, Hérons cendrés et Mouettes rieuses se disputent dès le lever du jour.

 

Une activité que les pêcheurs pratiquaient autrefois : les ''anciens'' me rappelant que c'est au filet qu'ils capturaient les poissons prisonniers de ces espaces.

 

Décrue piège à poissons.jpg

Document © Dominique Delfino

 

 

Rémi Fraisse : déni de justice

80 km/h au lieu de 90 km/h sur routes départementales

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automobile,vitesse sur routes départementales,limitation de vitesse80 km/h au lieu de 90 km/h

sur routes départementales :

une mauvaise nouvelle ?

 

(Un article de Notre Planète Info)

 

À partir de juillet 2018, le temps de procéder au changement de panneaux, la vitesse sur la plupart des routes départementales va être abaissée de 90 km/h à 80 km/h en France. Si une majorité de Français semble opposée à cette nouvelle limitation, elle sera bénéfique pour sauver des vies, abaisser la gravité des accidents, diminuer la pollution et faire des économies.

 

80 km/h au lieu de 90 km/h sur les routes départementales à double sens et sans séparateur, à partir du 1er juillet 2018 : c'est la mesure relativement impopulaire qui vient d'être annoncée par le premier ministre Edouard Philippe, à l'issue du Conseil interministériel de Sécurité routière du 9 janvier 2018. Principale raison avancée : la hausse de la mortalité sur la route depuis 2014, après 12 ans de baisse continue. Aujourd'hui, la route est la première cause de mort violente avec 9 morts et 65 blessés graves par jour en 2016, une tragédie confirmée en 2017 avec 3 477 morts. Or :

 

— la vitesse excessive est la première cause des accidents mortels en France (31 %), suivie de l'alcool, puis des stupéfiants (19 % et 9%) ;

 

— le réseau routier sur lequel les accidents mortels sont les plus fréquents est celui des routes à double sens sans séparateur central (55% de la mortalité routière).

 

Une mesure impopulaire

 

Les associations de défense des automobilistes sont farouchement opposées à cette mesure qui devrait concerner 400 000 kilomètres de routes en France. Ainsi, l'association 40 millions d'automobilistes "fermement opposée à ce projet depuis sa première évocation en 2013, dénonce une mesure absurde, rejetée par une grande majorité des Français et dont on ne peut espérer aucune amélioration en termes de sécurité routière", rien que ça ! Une pétition, initiée par la Ligue de Défense des Conducteurs a même recueilli plus de 2 millions de signatures pour s'y opposer !Notons au passage que d'autres sujets bien plus cruciaux que la bagnole ne soulèvent pas autant les foules...

 

Moins de morts et moins de pollution

 

Si les résultats de l'expérimentation qui a été conduite depuis 2 ans sur 3 portions de routes nationales n'ont pas été communiqués, on peut s'attendre à une diminution du nombre d'accidents et de leur gravité, vu que la vitesse est la première cause d'accidents mortels. En outre, tous les bons conducteurs le constatent, personne ou presque ne respecte déjà 90km/h sur départementale et il est fréquent de voir des automobilistes rouler plutôt à 100 - 110 km/h.

 

Ce qui fait râler c'est la "perte de temps" d'une vitesse moindre. Et pourtant, pour un trajet de 25 km, elle n'est que 2 minutes ! De surcroît, il faudrait se questionner sur l'intérêt que nous avons à tout le temps courir...

 

Autres points positifs : l'économie de carburant (120 euro par an), un peu moins de bruit et moins de pollution. Selon une étude de l'ADEME, une limitation de vitesse entraîne une baisse de la consommation en carburant et donc moins d'émissions de gaz à effet de serre (- 10% de CO2 par kilomètre parcouru à 80 au lieu de 90 km/h) et moins d'émissions de polluants atmosphériques : jusqu'à 20 % de moins pour les oxydes d'azote et les particules fines (PM10).

 

Sur le même sujet : Conduite automobile : conseils pour moins polluer.

 

Content ou mécontent, l'efficacité de cette mesure sur l'accidentalité sera évaluée au 1er juillet 2020.

 

Les cigognes sont de retour

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cigogne blanche,migrations oiseaux,migration printanièreLes cigognes sont de retour

 

À la mi-janvier 2018, les cigognes sont déjà de retour sur les toits de Besançon. Un retour précoce qui précède l'arrivée du printemps. Et une simple halte avant de repartir vers l'Alsace.

cigogne blanche,migrations oiseaux,migration printanière

Cliché ©Maurice Do Rosario, rue Jean Wyrsch,

Besançon (12 janvier 2018)

 

On assiste ainsi à une migration prénuptiale[1] précoce.

 

Oiseaux migrateurs, les cigognes de l'Est de la France (en particulier de l'Alsace) sont connues pour hiberner en Afrique. Elles empruntent successivement les vallées du Doubs, de la Saône et du Rhône, en longeant les côtes méditerranéennes du Languedoc, du Roussillon et de Catalogne pour rejoindre le détroit de Gibraltar et passer en Afrique (voir l'article consacré à ce sujet).

 

Or, il apparaît que ces volatiles ont tendance à raccourcir leur trajet de migration automnale. Certaines même ne migrent plus.

 

[1]Migration de retour qui concerne les oiseaux qui partent des zones d’hivernage pour rejoindre leur lieu de nidification.

 

Geai des chênes

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Un imitateur nommé Geai des chênes

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Malgré la douceur relative de ce début d'année, les oiseaux n'ont pas abandonné totalement les mangeoires. Les petits matins givrés de ces derniers jours ont ravivé l'activité au sein de ces postes de nourrissage offrant ainsi la possibilité d'observer dans d’excellentes conditions de nombreuses espèces.

 

S'imposant par sa taille, son caractère, le Geai des chênes s'annonce grâce à ses cris bruyants avant de se présenter, prudent, à portée de mon télé-objectif.

 

Le bleu strié de noir et blanc qui pare les rémiges caractérise le plumage. Bon imitateur, il est capable de reproduire des chants ou des cris d'autres oiseaux. Particulièrement à la fin de l'hiver, il émet une multitude de sons inspirés de ceux qu'il a perçus dans son environnement, pour le plus grand plaisir de notre oreille.

 

Geai-des-chênes-Dominique-Delfino-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

 

 

Calendrier des sorties nature 2018 - LPO Franche-Comté

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LPO.pngCalendrier des sorties nature 2018 - LPO Franche-Comté

 

Bonjour,
 
Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution du calendrier des sorties nature 2018 de la LPO Franche-Comté.
 
Il est disponible en consultation et téléchargement sur notre site Internet :
http://franche-comte.lpo.fr/index.php?m_id=20047
 
Bien cordialement,
 
LPO Franche-Comté
Maison de l'environnement de Franche-Comté
7 rue Voirin - 25000 Besançon
Tél. : 03.81.50.43.10
http://franche-comte.lpo.fr

http://franche-comte.lpo.fr/index.php?m_id=20047

Destruction de renards : Souris et campagnols vous disent merci !

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renard,chasse au renard,maladie de lyme,mulot,campagnolDestruction de renards : Souris et campagnols et tiques vous disent merci !

 

Un renard mort : 6000 à 10 000 souris, mulots et campagnols sauvés que le dit nuisible renard aurait mangé dans l'année ! Merci les gars ! Et vive la bromadiolone et autres anticoagulants ! En réalité, les renards sont une arme efficace contre la maladie de Lyme ! Une étude publiée sur le site de The Royal Societyétablit un lien bénéfique entre l'activité des prédateurs de rongeurs et la densité de nymphes de tiques vectrices d'infections et rapportée dans Sciences et Avenir.fr par Valentin Thévenot le 04.08.2017 à 16h14.

 

Le fait d'armes suivant s'est passé en 2014 et est relaté dans Le Journal de Saône-et-Loire du 17 juin 2014. Lamentable !

 

 Le Journal de Saône-et-Loire -  le 27/06/2014 à 05:00 | Gaëtan Boltot  Bresse


561 renards piégés en vingt ans par Léon Boully
 
 
Mardi soir à Branges, Léon Boully (à dr.) a remis son imposante collecte de queues de renards.

561-renards-pieges-en-vingt-ans-par-leon-boully.jpgPhoto Michel Sylvain (CLP)
 

Avec le renard, Léon Boully joue au chat et à la souris. Mais à la fin, c’est le piégeur qui gagne. Rencontre.
 
La médaille est dans sa cuisine, tout simplement. En 2008, Léon Boully a été sacré meilleur piégeur de Saône-et-Loire au Beslile (une marque de pièges). Mais c’est tous les ans, depuis presque deux décennies, que ce retraité des établissements Guérin se distingue par ses résultats. « C’est quelqu’un de fiable, de très appliqué et de performant sur son secteur», dit de lui Jean-Paul Voisin, président de l’Association départementale des piégeurs de Saône-et-Loire. Et pour cause ! Depuis l’obtention de son agrément, pour la saison 1996-1997, le Montponnais totalise 561 queues de renards.
 
Appelé à la rescousse par un éleveur de poulets. Léon Boully était déjà un chasseur expérimenté (il a présidé la société locale pendant une vingtaine d’années) quand «un éleveur de poulets de Montpont, chez qui un renard faisait des dégâts», l’a appelé à la rescousse. « J’allais monter la garde. C’est comme ça que je suis ensuite devenu piégeur, après avoir suivi une formation. » Comme l’atteste son cahier où il note tout, à l’instar d’une comptabilité, la première année avait été faste, avec 59 goupils capturés.
 
S’il participe aussi à l’éradication des autres nuisibles, l’ancien ébéniste avoue sa préférence pour le renard. « Le ragondin, vous mettez le piège, il saute dedans», alors que le renard, lui, « est plus difficile à prendre car il est malin, méfiant, et a un bon odorat. Des fois, il me faut un jour pour l’avoir, mais d’autres fois ça peut durer quinze jours, trois semaines». Commence alors, entre le piégeur et le nuisible, le jeu du chat et de la souris.
 
Une technique éprouvée. S’il a toujours les jumelles dans la voiture, Léon Boully ne voit jamais l’animal. « Mais grâce aux traces, on peut voir où il passe, explique-t-il. Le renard aime le fumier, parce qu’il y a toujours quelques carcasses de poulets dedans. C’est là que je pose mes pièges, que je recouvre avec du fumier bien pourri, bien défait. Je camoufle un poulet – même faisandé – et parfois je laisse dépasser une patte.» Le relevé des pièges se fait tous les matins, avant 9 heures. Si un animal est pris au piège, son sort est le suivant : une balle entre les deux yeux, et la queue coupée, pour la preuve. « Dans le temps, je faisais tout le tour de la commune. J’avais une douzaine de pièges et je parcourrais 45 km, se souvient-il. C’était très prenant. Je les relevais avant le jour, avec une grosse lampe. C’est prenant…»
 
Malgré ses 85 ans bientôt, une épaule et une rotule du genou opérées récemment, Léon Boully continue son activité, même s’il a baissé le pied, avec seulement «quatre-cinq pièges». Ce qui ne l’a pas empêché, mardi soir à Branges (lire ci-dessous), de rapporter encore 25 queues. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne fait « pas ça pour l’argent». Une queue rapporte « 4 € et quelques», pas de quoi couvrir les frais de gasoil. « Je fais ça pour le plaisir, et pour aider», confie-t-il modestement.
 
Et de l’aide, les éleveurs de volaille en ont bien besoin, qui subissent les assauts répétés des renards. À cause de l’un d’eux, 49 poulets sont morts étouffés il y a deux semaines à Montpont. Le criminel est prévenu : Léon est sur ses traces.
 
ruse-comme-leon-boully.jpg

 Léon Boully, piégeur :   

“Je ne fais pas ça pour l’argent, mais pour le plaisir et pour aider.”

 

Photo Michel Sylvain (CLP)

 

 « Si un animal est pris au piège, son sort est le suivant : une balle entre les deux yeux, et la queue coupée, pour la preuve » … in : Le Journal de Saône-et-Loire du 17 juin 2014

 

Un article sur la chasse au renard :Au plus près d'une battue au renard

 

La Hulotte : une revue au service de la nature

 

Ci-dessous une photo de juin 2014 due à Michel Cottet et deux extraits de "La Hulotte"— " le journal le plus lu dans les terriers" ; N° double 33-34 ! pages 34 et 35... C'était dans les années 1970, non ?

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Renardeau photographié le 5 juin 2014© Michel Cottet

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La Hulotte n° 33-34 page 34

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La Hulotte n° 33-34 page 35

 

 

Ajout du 20 janvier 2018 : La chasse de nuit au renard, interdite en Moselle

Un article de "Nore-Planète-info.com (18/01/2018).


Inondations de janvier 2018

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Un tableau grandeur nature

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste

 

 

Petite accalmie dimanche sur le front des précipitations durant la huitième manche de Coupe du Monde de cyclo-cross, organisée sur la base de loisirs de Brognard.

 

J'en profite pour couvrir l’événement vu du ciel, mais les champs d’inondations de la basse vallée de la Savoureuse et de l'Allan retiennent tout autant mon attention.

 

Entre Brognard et Fesches-le-Châtel, l'eau se retire très progressivement laissant apparaître par endroits, prairies et terres cultivées.

 

Les couleurs qui s'en dégagent s’harmonisent et le graphisme des arbres isolés dans cet espace revêt un caractère particulier, vu du ciel.

 

C'est un tableau grandeur nature dans lequel ''je me plonge'', la magie de la lumière et de l'eau imprégnant sans relâche mon regard.

 

dominique delfino,photographe naturaliste et animalier,pays de montbéliard,inondations janvier 2018

Cliché © Dominique Delfino

 

 

Safari Kenya 2018

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Safari Kenya 2018

animé par Dominique Delfino

naturaliste animalier accompagnateur

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Coucher de soleil

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Le soleil joue les prolongations

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste

 

Ce coucher de soleil qui a embrasé le ciel la semaine dernière n'est pas passé inaperçu au regard des nombreux témoignages photos que j'ai pu partager.

 

La lumière et la couverture nuageuse de cette fin de journée laissent à penser que tout est réuni pour profiter d'une ambiance hors du commun lorsque le soleil disparaîtra sur l'horizon.

 

Rien n'est jamais joué d'avance, l'astre du jour se cache derrière la bande nuageuse qui semble boucher définitivement l'horizon.

 

Le ciel et le paysage s'éteignent progressivement me laissant penser que l'embrasement du ciel sera pour une autre fois.

 

Alors que j'ai regagné mon domicile depuis peu, la surprise est de taille lorsque je remarque les lueurs d'une intensité incroyable illuminer le ciel.

 

Juste le temps de prendre un peu de hauteur dans le verger voisin pour profiter durant de longues minutes de cette ambiance inespérée que je concentre dans le viseur de mon appareil photo.

 

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Document © Dominique Delfino

 

 

Équilibre cristallin

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Équilibre cristallin

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

En ce dimanche de février 2018, une promenade matinale me conduit dans les prairies inondables de l'Allan, l'eau venant progressivement de se retirer.

 

La température négative de la nuit a permis la formation d'une très fine et délicate pellicule de glace recouvrant les dépressions encore en eau.

 

Je pose le regard sur ces formations aux lignes harmonieuses, au graphisme intemporel, laissant libre cours à l'imagination.

 

Mon objectif photo me permet de cerner des détails, d'isoler ces éléments fragiles qui se révèlent à mes yeux comme de véritables tableaux.

 

Pas à pas au, fil de l'eau, je m'inspire de cet art de la nature qui n'existe que par l’œil qui le contemple.

 

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Cliché © Dominique Delfino

Stage photo Découverte des Cévennes

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Stage photo Découverte des Cévennes

du jeudi 14 au lundi 18 juin 2018

 

Animation : Dominique Delfino &

Jean-Louis Vermot-Desroches

 

Trois journées consacrées à la prise de vues et à la découverte

du Causse Méjean (au cœur du Parc national des Cévennes).

 Accueil le jeudi 14 en fin d'après- midi au hameau de Hyelsas

(10 km de Meyrueis) et installation au gîte.

 

Du vendredi 15 juin au dimanche 17 juin :

 

  • Observation des Vautours
  • Balade ornithologique sur le Causse Méjean
  • Découverte du patrimoine Cévenol
  • Visite du Chaos de Nîmes-le-Vieux
  • Randonnée exceptionnelle sur les crêtes des gorges de la Jonte
  • Visite de l'Aven Armand
  • Prise de vue du ciel étoilé d'une pureté remarquable

 

Formation et perfectionnement aux diverses techniques de prises de vues, démonstration de matériel.

Lecture et traitement informatique

des images.

 

Départ le lundi 18 juin

à l'initiative de chacun.

 

Participation: 680,00 euros par personne comprenant l'encadrement photo, l'hébergement en gîte (dortoir mixte) et les repas.

 

Stage limité à six personnes

 

dominiquedelfino@wanadoo.fr06.32.42.66.40

 

jlvdr@wanadoo.fr06.70.21.10.90

 

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Rapaces -intimidation

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Intimidation

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

 

Les paysages de neige offrent souvent la possibilité de réaliser de belles observations.

 

Les traces animales témoignent de l'activité faunistique, la reconnaissance des empreintes permettant l'identification de nombreuses espèces.

 

La concentration de nombreux rapaces, en l’occurrence de Buses variables, indique que les oiseaux profitent d'un petit mammifère mort pour se nourrir.

 

Chaque rapace tente de s'imposer en adoptant des attitudes d'intimidation afin de profiter de cette nourriture providentielle.

 

La scène rappelle évidemment les observations enregistrées dans le parc national des Cévennes avec les Vautours ou en Afrique, les rapaces jouant le rôle d'éboueurs naturels.

 

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Cliché © Dominique Delfino

Le plafond d'abattage fixé à 40 loups

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Loup_04-buste.jpgLe plafond d'abattage fixé à 40 loups

confirmé par le ministère d'Hulot

 

par Sciences et Avenir avec AFP le 19.02.2018 à 17h37

 

Le ministère de la Transition écologique et solidaire a confirmé qu'un maximum de 40 loups pourront être abattus au cours de l'année 2018.

 

Un maximum de 40 loups pourront être abattus en 2018, a annoncé le 19 février 2018 le ministère de la Transition écologique en publiant le nouveau plan loup qui vise une population de 500 individus d'ici 2023 contre environ 360 actuellement. Ce plafond pourra toutefois être "actualisé une fois connus les chiffres de la population au printemps, pour être porté à 10% de la population", précise le plan loup 2018-2023, dont le projet était très critiqué par les éleveurs qui dénoncent les attaques contre leurs troupeaux. 

 

Un plafond annuel fixé à 10% de la population

 

Le dernier arrêté en vigueur permet de tuer 40 loups entre le 1er juillet 2017 et le 30 juin 2018. Le nouveau plan se base désormais sur l'année civile, mais les "prélèvements" — comprenez les abattages — ne pourront se faire qu'entre septembre et décembre. Les éleveurs pourront pourtant "toute l'année" se défendre "en cas d'attaques". À partir de 2019, le plafond annuel sera "fixé à 10% de la population sur la base des recommandations scientifiques", avec possibilité de relèvement de 2% "en cas d'atteinte du plafond avant la fin de l'année civile et de dommages particulièrement importants".

 

500 loups avant la fin du quinquennat

 

Fin 2017, la population était estimée à environ 360 individus, contre 292 en 2016. L'animal vit en meute, au sein de laquelle un seul couple, dominant, se reproduit : fin 2017, on comptait 52 meutes. "Le nombre actuel - 360 loups, bientôt sans doute 400 - est encore insuffisant, et nous visons au moins 500 avant la fin du quinquennat, conformément à nos engagements pour la biodiversité", avait dit en janvier 2018 le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot. Du point de vue écologique, 2.500 à 5.000 adultes seraient nécessaires pour que cette population soit viable, selon une expertise réalisée par l'ONCFS et le Muséum national d'histoire naturelle. Ce qui ne veut pas forcément dire sur le seul territoire français.


Nouveau plan loup

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france nature environnement,loup en franceNOUVEAU PLAN LOUP :

LE LOUP À NOUVEAU VICTIME DU MANQUE DE COURAGE POLITIQUE

 

 

On était en droit d’espérer que le gouvernement se démarque de ses prédécesseurs en faisant le choix de favoriser la coexistence entre élevage et prédateur. Malheureusement il n’en est rien : la publication du nouveau « Plan Loup » pour la période 2018-2023 est une nouvelle occasion manquée pour définir de nouvelles orientations d’une gestion intégrée.

 

Inefficacité des tirs de destruction aveugles

 

Comme l'a résumé le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN), ce plan s'inscrit dans une volonté de « freinage, par régulation, de la croissance des populations de loups, allant bien au-delà des possibilités réglementaires de déroger à la protection de l'espèce ». D’autres instances scientifiques comme le MNHN et l'ONCFS avaient également souligné qu’une « gestion » du loup basée uniquement sur les tirs de destruction n’apporte pas de solution pérenne pour réduire les attaques sur les troupeaux.

Alors que l'Etat permet la destruction de 40 loups par an depuis 4 années déjà, il n’a fait procéder à aucune évaluation de l’efficacité de ces abattages pour réduire les attaques sur les troupeaux ovins. Et pour cause : le tir indifférencié de loups est plus qu’inefficace, contreproductif (éclatement des meutes, dispersion, absence d’apprentissage de la cohabitation…). Comme l’a souligné le CNPN, une telle évaluation aurait pourtant dû constituer un préalable à l’intensification des tirs de prélèvement.

 

Atteinte à l’état de conservation de l’espèce

 

Une expertise conjointe du MNHN et de l’ONCFS recommandait non seulement de limiter les tirs à la protection des troupeaux, mais également de ne pas détruire plus de 10% de l'effectif présent afin de ne pas porter atteinte à l’état de conservation de l’espèce.

 

Or l'État a permis la destruction de 12 % de la population présente ces dernières années, mais il s'apprête à augmenter encore cette proportion dans le seul but de calmer les acteurs d’une filière aux difficultés économiques sans commune mesure avec celles créées par le prédateur, totalement occultées dans le débat.

 

Une frilosité coupable

 

L’État est incapable de mettre en évidence les bénéfices attendus du retour des prédateurs. Ainsi rien n’est dit de l’opportunité de voir le loup s'installer dans les grands massifs forestiers, où sa présence limiterait les impacts des fortes populations d'ongulés.

 

Pire encore, avec ce nouveau plan loup et les deux arrêtés qui en découlent, il va même jusqu’à accepter des demandes illégitimes et sans doute illégales portées par les organisations agricoles. L’État montre ainsi qu’il est dans une position défensive et qu’au lieu d’assumer un objectif de coexistence, il n’a ni le courage de rappeler le cadre de la loi ni celui d’affirmer qu’il est nécessaire que l’élevage s’adapte à la présence de cette espèce protégée. C’est pourquoi les orientations du Plan d’actions national sont déséquilibrées, et les dispositions des projets d’arrêtés inacceptables.

 

Les ONG porte-voix de l’opinion publique favorable au retour du loup

 

Dans leur grande majorité, les Français ont eu l’occasion de rappeler à de multiples occasions leur attachement au retour du loup dans les meilleures conditions possibles.

 

Nos associations entendent utiliser les moyens disponibles pour rappeler le cadre juridique existant et favoriser une gestion plus rationnelle de ce dossier. Le loup ne saurait être le bouc émissaire d’une filière en crise et si son retour pose des questions concrètes, des solutions existent. Nos associations proposent de combiner :

 

•  Un renforcement des moyens de protection ;

•  Des expérimentations sur l'adaptation de la conduite des troupeaux en présence du loup pour réduire leur vulnérabilité ;

•  Le développement de recherches opérationnelles destinées à mieux prévenir les attaques.

 

Nos associations sont solidaires des éleveurs qui subissent des attaques malgré les mesures préventives mises en place. Conformément au statut du loup, espèce protégée au niveau international, les tirs doivent être réservés à des situations dérogatoires, aux fins de protection des élevages.

 

Force est de constater que, contrairement au problème du réchauffement climatique, le gouvernement n’a pas pris la mesure des enjeux en matière de reconquête de la biodiversité. Nos associations sauront rappeler ses obligations à un État souvent fuyant lorsqu’il s’agit de préserver le patrimoine naturel.

 

 

 

Télécharger le communiqué au format PDF

 

France Nature Environnement est la fédération française des associations de protection de la nature et de l'environnement. C'est la porte-parole d'un mouvement de 3500 associations, regroupées au sein de 74 organisations adhérentes, présentes sur tout le territoire français, en métropole et outre-mer. France Nature Environnement, partout où la nature a besoin de nous.

 

 

france nature environnement,loup en france

 

 

 

 

 

 

Le pied de géant

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Le pied de géant

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste

 

Les formations végétales sont étonnantes de diversité par leurs formes et leurs compositions.

 

Chacun pourra y voir, selon son interprétation, une image propre à son imagination dont dépend le regard et l'approche sur le sujet.

 

Cet arbre implanté sur une rive de l'Allan et dont la base du tronc est recouverte d'un chausson de mousse me fait penser à un pied de géant dans cet environnement aquatique.

 

Une façon de se plonger dans une dimension surréaliste grâce à un cadrage photo permettant de se concentrer sur cette composition naturelle.

 

dominique delfino,photographe naturaliste et animalier,allan,pays de montbéliard

Cliché © Dominique Delfino

Ces oiseaux ont besoin de vous

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Consultation publique

Défendez les corbeaux et les corneilles !

Les préfets de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort soumettent à la consultation du public des projets d’arrêtés autorisant le piégeage des corbeaux freux et corneilles noires sur l’ensemble des communes de ces départements.

Si ces arrêtés sont pris, les corbeaux freux et corneilles noires feront l’objet d’un piégeage intensif jusqu’au 31 juillet 2018, par des piégeurs... même non agréés !

Ces décisions sont juridiquement contestables et écologiquement absurdes.

Territoire de Belfort
(projet d’arrêté consultable ICI)
vous avez jusqu’au 28 févrierpour
envoyer vos observations à

ddt-seef@territoire-de-belfort.gouv.fr

Haute-Saône
(
projet d’arrêté consultable ICI)
vous avezjusqu’au 1er marspour
envoyer vos observations à

ddt-bfc@haute-saone.gouv.fr

Conseils pour votre participation

  • Précisez que vous habitez l'un des départements concernés ou un département limitrophe. 

  • Donnez un avis personnalisé : vous pouvez vous inspirer de la position de l’ASPAS résumée ci-dessous, mais un point de vue personnalisé aura plus de poids que plusieurs avis reprenant le même modèle, au mot près.

  •  Soyez courtois : les injures ou grossièretés ne font pas avancer les choses, nous vous recommandons vivement de mettre en avant des arguments solides.

  • Invitez vos amis et votre famille à participer à leur tour à cette consultation publique : plus nous serons nombreux à agir, plus nous avons de chance de sauver des renards.

La position de l’ASPAS

Ces décisions sont inutiles en raison du remplacement des oiseaux abattus par de nouveaux individus. Les corvidés sont en effet des espèces territoriales.
Tuer un individu ne fait que libérer une place qui sera rapidement à nouveau occupée.

Ces décisions sont éthiquement et écologiquement inacceptables.
Déjà classées « nuisibles » dans les deux départements, elles font l’objet d’un acharnement injustifié. Les connaissances scientifiques font état de la formidable intelligence de ces espèces mais également de leurs effets bénéfiques.
À titre d’exemple, les corvidés consomment mulots, campagnols et surtout larves de hannetons, ravageurs de récoltes. Ils sont parfois charognards, et nous débarrassent ainsi de cadavres d’animaux et des épidémies qui peuvent en résulter.

Ces décisions sont juridiquement fragiles :
- En application des dispositions européennes, toute destruction de ces espèces à cette période doit être précédée de la recherche de méthodes alternatives.
- L’organisation de telles opérations de lutte ne peut répondre qu’à un souci de protection sanitaire des végétaux, et non de prévention des dégâts agricoles.

 

L’ASPAS demande à ce que soient abandonnées ces opérations de piégeage.

Les corbeaux, les corneilles et l'ASPAS comptent sur votre mobilisation.
Merci d'avance pour votre participation !

L'équipe de l'ASPAS

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ASPAS - BP 505 - 26401 CREST Cedex - France - Tel. 04 75 25 10 00
contact@aspas-nature.org - www.aspas-nature.org
Association reconnue d'utilité publique - Membre du Bureau de l'Environnement - Bruxelles

 
 

Plan national de prévention et de lutte contre la maladie de Lyme

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Ixodes scapularis (T du chevreuil)-1.jpgPrésentation des mesures mises en œuvre dans le cadre du plan national de prévention et de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmissibles par les tiques

 

Publié le 30 mars 2018 dans Actualités d'Éric Alauzet, député du Doubs. Étiquettes : santé

 

Le troisième comité de pilotage du plan national de prévention et de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmissibles par les tiques s’est tenu jeudi 29 mars au ministère des Solidarités et de la Santé, en présence des associations de patients, des représentants des agences de sécurité sanitaire, de la Haute autorité de Santé et de l’Assurance Maladie. Cette rencontre, présidée par le Pr Jérôme Salomon, Directeur général de la Santé, a permis de présenter aux associations les avancées réalisées pour la mise en œuvre des actions prévues dans le plan, moins de 18 mois après son lancement officiel :

Santé Publique France (SPF) a présenté les données les plus récentes permettant de déterminer l’incidence de la maladie de Lyme à travers différentes méthodes de surveillance, en s’appuyant notamment sur le réseau Sentinelles. Ces données, encore préliminaires, seront publiées mi-juin 2018 dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire.

L’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), l’École nationale vétérinaire de Maisons Alfort et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) ont présenté le bilan de l’utilisation du site « Signalement tique »,application permettant à chaque citoyen de signaler et géolocaliser une piqûre de tique et de recevoir des conseils de prévention, lancée en juillet 2017. À ce jour, plus de 35 000 chargements de cette application ont été enregistrés et 5 000 piqûres signalées ;

L’Anses a présenté les conclusions de son expertise sur l’efficacité des produits répulsifs contre les tiques. Il est recommandé de privilégier les produits répulsifs disposant d’une autorisation de mise sur le marché, ce qui garantit, dans les conditions d’emploi préconisées, une protection efficace contre les tiques et l’absence d’effets nocifs pour la santé humaine et l’environnement.

La Haute autorité de Santé (HAS) et la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) ont présenté les conclusions du programme national de diagnostic et de soins (PNDS), élaboré avec les professionnels et les associations de patients. Ce PNDS propose des modalités de prise en charge harmonisée sur le territoire, sur la base d’une analyse de l’état de l’art médical au niveau international. Il doit être validé par le Collège de la HAS au mois d’avril. Le protocole national de diagnostic et de soins (PNDS) servira de base à la mise en place d’un parcours gradué de soins, comprenant les médecins généralistes, des centres de compétence pluridisciplinaire dans chaque région et 5 centres de référence interrégionaux qui seront mis en place en janvier 2019, sous l’autorité des agences régionales de santé.

L’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a présenté le résultat du contrôle de la qualité des tests diagnostiques. L’ANSM prendra toutes les mesures qui s’imposent pour garantir la conformité des tests mis sur le marché.

Eric Alauzet avait interpellé la Ministre des Solidarités et de la Santé sur le financement du plan de lutte contre la maladie de Lyme et autres pathologies transmises par les tiques lancé par le gouvernement précédent en septembre 2016.

Cliquez ici pour prendre connaissance de la Question Écrite et de la réponse.

 

Voir également l'article sur la maladie de Lyme dans ce même blog.

 

Autre temps, autre époque

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Autre temps, autre époque

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

 

Insolite ce vieux camion reconverti en abri à bétail dans une pâture en lisière de bois à Villars-sous-Écot.

 

L'aspect du véhicule et la mousse qui recouvre certains éléments ne laissent aucun doute sur les nombreuses années qui se sont écoulées depuis la date de ce recyclage de fortune.

 

Vieille-bagnole_01-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

 

Un ami directeur d'une entreprise du Pays de Montbéliard me confie « Cela ressemble à un Berliet GLR, le camion que l'on voit dans le film 100 000 dollars au soleil... Si ça se trouve c'est une vente réalisée à l'époque par mon grand-père.»

 

La cabine me laisse entrevoir cet ancien tableau de bord et ce volant de bois qui pourrait s’afficher telle une option de luxe à notre époque.

 

Vieille-bagnole-02-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

 

Mais il y a bien des décennies que les compteurs se sont arrêtés, le temps ayant imposé son empreinte sur la vieille épave encore marquée ''RAPIDE-EXACT''.

 

Pas perdu pour tout le monde, en témoignent les anciens nids de Rouges-queues, Rouges-gorges ou Bergeronnettes confectionnés et bien dissimulés dans les recoins de ce gros nichoir improvisé.

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